jeudi 11 octobre 2007

Moteur: interview de Jean Michel Descombes, délégué général du festival



Quels sont vos sentiments sur la soirée d’hier ?
Nous avons passé une excellente soirée ! Énormément de monde cette année pour cette 12ème édition. Très heureux de voir sortir les spectateurs avec le sourire. Nous avons aussi une pensée pour notre chat Voyou qui nous manque beaucoup…

Maintenant 12 ans que vous travaillez au festival. Est-ce toujours comme la première fois ?
Tout à fait ! Chaque année de nouveaux films et de nouveaux réalisateurs de style différent. Chaque film est une découverte ! En cours d’édition, on commence à travailler la prochaine.

Quel importance attribuez-vous aux jeunes réalisateurs ?
Les jeunes réalisateurs sont les grands de demain, il faut continuer à aller voir des films en salle !

Comment sélectionnez-vous vos films ?
Tout d’abord avec le cœur, c’est la chose principale ! Il faut que le film nous touche. Lecture des scénarios, discussions et sélection.

Comment êtes-vous arrivé à travailler pour le festival ?
Monsieur Marie a créé le Festival d’Arcachon auquel j’ai participé en tant que journaliste. Madame Alliot-Marie, élue Maire de Saint-Jean-de-Luz en 1995, souhaitait y créer un événement de renommée à l’automne. Monsieur Marie, président de l’association pour l’organisation des festivals, a proposé, après m’avoir consulté, le concept de Festival International de Jeunes Réalisateurs.

Si vous étiez une star de cinéma, qui seriez-vous ?
Sans hésiter : Jean Reno ! Un très bon ami que j’ai rencontré au tout début de sa carrière après « Le grand bleu » et qui a su garder sa simplicité.

Si vous n’étiez pas dans le monde du cinéma, vers quelle profession vous seriez-vous tourné ?
Une fois mon service militaire terminé, j’ai voulu être journaliste dans le cinéma, mais l’on m’a affecté à la rubrique des sports. Je suis par la suite tombé amoureux du football et j’ai notamment eu l’occasion d’être dirigeant au PSG. Je serai donc probablement resté dans le milieu sportif.

Quelle est votre plus grande qualité ? défaut ?
Mon plus grand défaut ? Je ne sais rien faire de mes mains ! Ma plus grande qualité : la fidélité.

Un souvenir sur le festival ?
Une année, un jeune homme très réservé, mal à l’aise, premier rôle dans un long métrage, a remporté le prix de la meilleure interprétation masculine. Il s’agissait de Guillaume Canet. En 2002, il est revenu en avant-première présenter son premier film « Mon idole ».

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